12 juin 2005
BPM
Dans la pénombre, je distinguais à
peine les mouvements de son corps. Elle ondulait au rythme de la musique et
ce n’est que lorsqu’un rare et faible rayon de lumière échappé d’une
persienne caressait son visage que je percevais son sourire. Les yeux fermés,
elle faisait parfois monter ses bras jusqu’à sa nuque pour jouer avec sa
longue chevelure, qu’elle montait en chignon pour la laisser ensuite retomber
sur ses épaules et le long de son dos. La transe électronique commençait à m’envoûter
également, et j’abandonnerai bientôt la contemplation pour moi aussi profiter
de l’oubli et m’aliéner totalement, laissant le contrôle à mon corps. |
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