13 juin 2005
Noyé dans son chagrin
Pour
combler le vide de son absence, tu t’emplis d’alcool et d’auto apitoiement. Tu
te traînes comme une épave, ta misère nourrit toutes tes paroles, tes larmes sont
comme un slogan que tu arbores. Tu te complets dans cette soit disant
douleur, mais tu ne fais pas un geste pour l’arrêter. Tu blâmes tour à tour
le destin, les hommes et les dieux, mais ne cherches pas en toi les racines de
ton mal. Tu graves ta pauvre épitaphe quand tu devrais construire un nouveau
temple. Elle ne va pas revenir. Regarde-toi ! Elle ne va pas revenir
pour un pauvre type comme ça. |
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